C’est aujourd’hui que le FNC présente le drame poétique Une langue universelle qui a obtenu le Prix du public à la Quinzaine des cinéastes à Cannes.
Le long métrage est scénarisé par Matthew Rankin, Pirouz Nemati, Ila Firouzabadi, réalisé par Matthew Rankin, produit par Metafilms inc. et distribué par Maison 4:3 inc. avec Saba dans le rôle de Nazgol.
Rappelons qu’Une langue universelle est le film qui représente le Canada dans la course pour l’Oscar du Meilleur film international.
Voici des photos des artisans du film prises lors de la soirée d’ouverture du festival.
Le deuxième long métrage de Matthew Rankin, originaire de Winnipeg, sera présenté le 9 octobre au Monument-National. Tourné en français et en persan à Montréal et à Winnipeg, le film met en vedette le cinéaste lui-même, ainsi que Mani Soleymanlou, Danielle Fichaud et les jeunes Rojina Esmaeili et Saba Vahedyousefi, pour la première fois à l’écran.
Une langue universelle raconte l’histoire de Matthew, un fonctionnaire montréalais introverti qui revient dans son Winnipeg natal pour rendre visite à sa mère malade. Lorsqu’il arrive dans la capitale manitobaine, une chose le frappe : tout le monde parle farsi. Il sera plongé dans une série d’événements étranges, croisant notamment le chemin d’un touriste excentrique, ou encore celui de deux écolières cherchant à récupérer de l’argent gelé sous la glace.
Le film Une langue universelle a déjà été couronné du premier prix Choix du public de l’histoire de la Quinzaine des cinéastes de Cannes en mai dernier.
La comédie surréaliste réalisée par le Montréalais Matthew Rankin, Une langue universelle, a été choisie pour représenter le Canada dans la course aux Oscars dans la catégorie du Meilleur film international, a fait savoir Téléfilm Canada mardi.
Le film a remporté le prix du public à la Quinzaine des cinéastes, au Festival de Cannes, en mai dernier.
Produit par Sylvain Corbeil, de Metafilms, Une langue universelle fait maintenant partie de la liste de films internationaux qui concourront lors de la 97e Cérémonie des Oscars, qui aura lieu le 2 mars 2025. Une courte liste des 15 films retenus sera dévoilée le 17 décembre, tandis que la liste des cinq finalistes retenus par l’Académie sortira le 17 janvier.
Une langue universelle raconte plusieurs histoires qui finissent par se croiser. Entre autre celle de deux élèves du primaire, Negin et Nazgol (Saba Vahedyousefi), qui cherchent à sortir des billets d’argent trouvés sur un trottoir gelé de Winnipeg.
Synopsis : Julie commence une nouvelle vie avec Marc. Intelligent, romantique, épicurien, ambitieux, passionné; parfait. D’accord, il est aussi PDG de sa propre entreprise, ce qui lui demande énormément de temps et d’énergie… Et OUI, il a deux enfants, Georges et Antoine. Le premier, surdoué, épanoui et mature, ne donne pas sa place. Le second, taquin, joueur, affectueux, obstiné et insomniaque, est aussi autiste, handicapé physique, déficient intellectuel, myope, non verbal et épileptique de haut niveau. Un gros contrat… Mais l’amour est plus fort que tout, non ? Et qu’est-ce qui pourrait être SI difficile avec un ado qui est toujours dans sa bulle ? De toute façon, qui se sauve devant les défis ? Certainement pas Julie ! OK, il faudra déménager à Québec, apprendre à composer avec un enfant aux besoins particuliers (sans négliger le cadet), alimenter le couple, gagner le cœur de la belle-famille, bâtir la carrière, naviguer entre les horaires et garder le contrôle de la maison, tout en restant saine d’esprit. Mais… c’est possible, tout ça… n’est-ce pas ? / Distribution : Claude Legault, Cathleen Rouleau, Antoine Parent-Bédard, Micheline Bernard, Fanny Mallette, Sylvain Marcel, Édouard-B Larocque, Hugues Frenette.
Lorsque Julie tombe amoureuse de Marc, sa vie bascule. Elle quitte son amoureux et déménage à Québec, où elle découvre l’univers intense de sa nouvelle famille. Surtout, elle devient la belle-mère d’Antoine, un enfant polyhandicapé, à qui elle s’attache profondément.
C’est l’histoire de ma vie avec mon conjoint, Sylvain Parent-Bédard – le président-fondateur de l’Agence ComediHa! -, que je raconte dans cette série, précise l’humoriste, auteure et comédienne Cathleen Rouleau. Évidemment, tout ça est romancé! Dès le premier jour dans son nouvel univers, Julie découvre une maisonnée où il y a du mouvement tout le temps. Il y a sa nouvelle belle-mère, Margot (Micheline Bernard), une femme ultrapétillante et émerveillée. Marc a également deux frères, qui entrent chez lui et en sortent à leur guise sans avertir, et la cerise sur le gâteau, c’est que Marc est le père de deux enfants, George (Edouard B. Larocque) et Antoine (Antoine Parent-Bédard), qui est polyhandicapé.»
Tout à apprendre
«Lorsque Julie arrive devant Antoine, elle doit tout apprendre. Celui-ci fait des crises qui se changent en “état de mal épileptique”, c’est-à-dire qu’elles ne s’arrêtent pas tant qu’on ne lui administre pas de façon urgente un médicament. Si on attend trop, il faut appeler l’ambulance pour qu’il soit conduit à l’hôpital. Julie découvre que c’est un engagement énorme. Il y a les crises, les changements de couche, les transferts, le lit, le fauteuil roulant… Julie découvre peu à peu cet enfant qui, malgré son polyhandicap, est formidable et attachant! Si Julie apprivoise Antoine, elle doit aussi faire sa place auprès de George, un préadolescent très mature et très brillant, et doté d’une grande sensibilité émotive.»
L’arrivée de Julie dans la vie de Marc bouscule Justine (Fanny Mallette), la mère des enfants. «Justine a de grosses réserves au début, indique l’auteure de la série. Julie débarque dans sa famille, et c’est elle qui va s’occuper de ses enfants une semaine sur deux. Bien que séparée depuis un moment, Justine travaille dans la compagnie de Marc. Ils se côtoient tous les jours et se parlent beaucoup. Évidemment, avec un enfant handicapé, c’est important d’avoir une bonne communication!»
Antoine…Pour interpréter Antoine
«Dès que j’ai commencé à écrire cette série, j’ai su que personne d’autre qu’Antoine ne pouvait interpréter son rôle. Il a sa façon à lui de bouger les doigts et de nous regarder… Antoine possède l’Univers dans ses yeux! Quand on le regarde, on pogne de quoi! Nous avons toutefois fait appel à une doublure pour certaines scènes», souligne l’auteure.
MAISON 4 :3 et Metafilms sont heureux de souligner que le film UNE LANGUE UNIVERSELLE, réalisé par Matthew Rankin, sera présenté en première nord-américaine et dans le «Centrepiece Programme» réservé aux œuvres immanquables lors de la 49e édition du Festival international du film de Toronto (TIFF), qui se tiendra du 5 au 15 septembre prochain. Rappelons que le film a été présenté en première mondiale lors de la Quinzaine des Cinéastes à Cannes en mai dernier où il remportait les honneurs en étant récompensé du tout premier prix du Public de la sélection, le prix Chantal Akerman.
UNE LANGUE UNIVERSELLE met en vedette le cinéaste lui-même, ainsi que Mani Soleymanlou (La femme de mon frère, Avant le crash), Danielle Fichaud (Aline), Pirouz Nemati (Another Word for Learning)et les jeunes Rojina Esmaeili, Saba Vahedyousefi et Sobhan Javadi, pour la première fois à l’écran.
Synopsis
Quelque part entre Téhéran et Winnipeg. Negin et Nazgol trouvent un billet de banque gelé dans la glace et cherchent une façon de l’extraire. Massoud guide un groupe de touristes confus à travers les monuments et sites historiques de plus en plus absurdes de Winnipeg. Matthew abandonne son travail au gouvernement du Québec et entreprend un voyage mystérieux pour rendre visite à sa mère. Leurs identités personnelles, l’espace-temps et la géographie de ces trois histoires se fondent, s’enchevêtrent et se répondent dans cette comédie surréaliste de désorientation.
Co-scénarisé par Matthew Rankin, Pirouz Nemati, et Ila Firouzabadi, UNE LANGUE UNIVERSELLE est le deuxième long-métrage de Matthew Rankin après la remarqué Le Vingtième Siècle qui remportait le Prix FIPRESCI à la Berlinale 2020.
Tourné en français et en persan à Montréal et à Winnipeg, le film est produit par Sylvain Corbeil pour Metafilms avec la participation de Téléfilm Canada, la SODEC et des Crédits d’impôts provinciaux du Québec et du Manitoba. Les ventes internationales sont assurées par BFF.
UNE LANGUE UNIVERSELLE est distribué au Québec par Maison 4 :3 et au Canada par levelFilm et prendra l’affiche dans les prochains mois.
La jeune actrice décolle samedi direction Hollywood, où elle est en nomination pour son rôle dans la série québécoise Les yeux fermés. (Stéphane Champagne/La Voix de l’Est)
Laurence Ménard, une comédienne de 13 ans de Lac-Brome, qui a notamment joué dans la série Les yeux fermés, s’envole pour Hollywood samedi en vue des 45e Young Artist Academy Awards.
C’est l’agence de Laurence qui a suggéré la candidature de la jeune actrice pour le gala qui se tiendra le 21 juillet.
«J’étais surprise! Je ne savais même pas que ça existait [ce gala]. Je savais qu’on pouvait gagner des prix pour des choses comme ça, mais je ne savais pas qu’un Young Artist Academy Awards ça existait», mentionne la pétillante adolescente en entrevue avec La Voix de l’Est.
La famille Ménard a, par la suite, reçu un certificat par courriel de la part de l’académie pour annoncer sa nomination dans la catégorie «Rôle principal jeunesse dans une série télé» pour son rôle d’Élise dans la série Les yeux fermés, le tout premier grand rôle de la jeune actrice.
Le certificat qui annonce la nomination de Laurence Ménard au gala Young Artist Academy Awards. (Catherine Olivier)
«On était au Massif [quand on l’a reçu] et c’était le jour de ma fête! Je me suis dit que c’était un beau cadeau de fête ça», s’exclame Laurence.
Elle ajoute qu’elle s’est sentie vraiment fière du travail qu’elle a accompli. «Ça m’a montré que je réussis, que mon travail a donné un bon résultat et que je suis à la bonne place si je veux continuer», dit-elle avec philosophie.
Grand départ
Laurence et sa famille s’envoleront vers la Californie samedi et ils y resteront quelques jours afin de profiter de l’endroit. La fébrilité est dans l’air pour la jeune actrice.
«Ce serait le fun de gagner, mais même si je ne gagne pas, me rendre-là c’est un gros accomplissement et de pouvoir être nominée à un événement à Hollywood c’est une bonne piste. J’ai vraiment hâte!»— Laurence Ménard
Elle se rendra sur place également avec quelques amis acteurs qui sont aussi en nomination.
Laurence Ménard a obtenu son premier rôle muet à l’âge de 8 ans. Depuis ce jour, elle a joué dans plusieurs courts-métrages, films et séries télé. (Stéphane Champagne/La Voix de l’Est)
La designer de Bromont Mélissa Pratte lui a créé une robe sur mesure pour l’occasion. «C’est vraiment une belle robe!» ajoute Laurence.
Jongler avec le quotidien
Les tournages font partie de la vie de Laurence et elle doit parfois s’absenter de l’école.
«On réussit quand même à bien s’adapter, parce que dès qu’il y a une audition, on le sait à la dernière minute. Elle doit se préparer et on va souvent chercher un coach pour la préparer», explique sa mère Catherine Olivier.
Depuis la pandémie, la façon de faire les auditions a beaucoup changé. Souvent, Laurence doit enregistrer une vidéo et l’envoyer au lieu de se déplacer.
«On est allé chercher des gens pour pouvoir l’accompagner là-dedans», précise sa mère.
Laurence ajoute qu’elle apprend ses textes «assez rapidement» et qu’elle réussit à s’adapter facilement aux changements.
«Je commence souvent à apprendre mes textes sans émotion, et après je commence à travailler, à décortiquer le texte, et après je travaille les émotions», explique la jeune actrice.
Carrière et projets
Laurence Ménard a été recrutée à l’âge de 8 ans lors d’un «casting sauvage» qui avait été organisé par des recruteurs dans son école. Elle a obtenu un rôle muet dans un court-métrage et les producteurs lui ont fortement suggéré de poursuivre dans cette voie après avoir constaté son talent.
«Je me rappelle avoir reçu un appel pour nous dire que notre fille avait été sélectionnée pour le court-métrage. C’était à la fête des Mères. On est super heureux, c’est fantastique tant qu’elle aime ça», explique Mme Olivier.
Elle a fait plusieurs apparitions dans des courts-métrages et en tant que figurante. On a pu la voir entre autres dans les séries Épidémie, Léo et dans le film Frontières, du réalisateur Guy Édoin.
La série Les yeux fermés, réalisée par Jeanne Leblanc,est ensuite sortie en 2023 et elle a obtenu son premier rôle à la télévision.
Diffusé sur ICI Tou.tv, ce thriller psychologique plonge au cœur d’un drame familial, et met en vedette Magalie Lépine-Blondeau le temps de six épisodes d’une heure.
«Ç’a été une de mes expériences préférées. La gang, les acteurs, le plateau, la réalisation, tout le monde était sympathique. J’aimais vraiment mon rôle parce que c’était un beau rôle. J’aime vraiment comment on crée des liens avec les autres.»— Laurence Ménard
Laurence Ménard a également participé à plusieurs courts-métrages dont Pornomania, un film de Chloé Sirois qui traite du trauma et de la fascination des racines de la sexualité, c’est-à-dire la pornographie.
Son prochain projet s’appelle Ma best, où Laurence Ménard campe le rôle principal. Il sera tourné au début du mois d’août.
Laurence espère continuer dans cette voie, que ce soit en jouant, en réalisant ou en écrivant des scénarios.